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Faut il être gentil?

Et si la gentillesse n’était pas une faiblesse, mais un atout mal placé ?

A tous les gentils qui pensent qu’ils doivent se durcir pour réussir…

Beaucoup se reconnaîtront dans ces pensées silencieuses : 

  • “Je suis trop gentil pour ce poste.”
  • “Il faut que je sois plus dur, plus affirmé, plus tranchant.”
  • “Dans mon entreprise, on n’écoute pas les discrets, les calmes, les empathiques.”

Et si le problème, ce n’était pas eux ?
Et si le frein, ce n’était pas leur personnalité… mais simplement le cadre dans lequel elle s’exprime ?

Quand un discours casse les codes

Lors de la dernière cérémonie des César, l’acteur Karim Leklou, récompensé pour Le Roman de Jim, a pris tout le monde par surprise.

Pas de remerciements classiques. Pas de posture de vainqueur. Juste quelques mots simples, mais puissants.

"Je dédie ce prix à tous les gentils. À ceux qu’on ne met jamais vraiment en avant."

Des mots qui résonnent fort.
Surtout dans un monde professionnel où l’on valorise souvent les plus sûrs d’eux, les plus affirmés, les plus tranchants… parfois au détriment des plus sensibles ou nuancés.

Ce discours remet en question un mythe bien ancré : celui qui voudrait que seul le profil dominant mène au succès.

La gentillesse : une valeur d’enfance à réinventer

Dès l’enfance, on nous enseigne à être gentils : partager, écouter, aider, car cela facilite l’intégration dans le groupe et la stabilité des liens sociaux. 

On imagine alors que les « gentils » gagnent toujours et que les « méchants » finissent perdants.

Mais en grandissant, la réalité, complexe et parfois dure, bouleverse ces repères.

La gentillesse, bien dosée et authentique, génère du lien, de la confiance et du soutien dans la durée, même si elle expose parfois à la déception. La « méchanceté » (manque d’empathie, manipulation…), quant à elle, peut donner un avantage immédiat dans certaines situations, mais crée souvent tension, méfiance et rejet à plus long terme.

La véritable difficulté est souvent de savoir rester gentil sans devenir naïf, c’est-à-dire d’avoir développé son assertivité: une posture équilibrée, ni victime ni bourreau.

Il n’y a pas de bonne ou mauvaise personnalité

En tant que professionnel de l’orientation, RH ou manager, vous accompagnez chaque jour celles et ceux qui se sentent en décalage dans leur environnement de travail. Votre rôle est essentiel : aider chacun à assumer ses nuances pour en faire une source de force – et les accompagner dans l’environnement qui favorisera qui ils sont vraiment.

Dans certains métiers, on valorise la rapidité, la prise de décision, l’aisance à s’imposer. Dans d’autres, ce sont l’écoute, la coopération, la sensibilité relationnelle qui font la différence.

Le vrai problème, ce n’est pas d’être trop gentil, trop calme ou trop sensible.
Le vrai problème, c’est de se retrouver dans un environnement qui ne valorise pas cette posture.

Monkey tie en a fait une conviction

C’est exactement pour ça que nous avons créé Pass to work : une plateforme qui ne se contente pas d’analyser les compétences techniques, mais qui s’intéresse à la dynamique comportementale de chacun.

Ce que cela permet concrètement :

  • Mieux comprendre comment vous fonctionnez (vos leviers internes, votre niveau d’assertivité, vos irritants…)
  • Identifier les environnements où cette façon d’être devient une force,
  • Proposer des métiers compatibles, où l’on peut enfin s’épanouir sans devoir se travestir.

Parce que non, il ne s’agit pas de changer qui l’on est. Il s’agit de trouver le bon contexte pour révéler ce que vous êtes déjà.

Intéressé(e) par une démo de la plateforme Pass to work ?

Nous vous proposons de découvrir plus en détail notre plateforme Pass to work, à l’occasion d’une démonstration en ligne.